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novembre 24, 2017

Note d’information sur le premier Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire, tenue du 2 au 5 novembre 2017 à Paris.

Actions Concrètes

Par: Chico Whitaker

Le premier Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire – FSM-AN a été réalisé en France, le pays le plus nucléarisé du monde, par une dizaine d’organisations de la société civile de ce pays [1]. Il a réuni plus de 300 personnes, la plupart français mais aussi de 20 autres pays (les nombres exacts nous seront communiqués prochainement), ouvrant des nouvelles possibilités dans la lutte contre la production et l’utilisation des armes atomiques et contre la production d’électricité par des centrales nucléaires.

Comme un événement thématique intégré au processus du Forum Social mondial, le FSM–AN a suivi la méthodologie adoptée dans ce processus, qui vise à créer des espaces ouverts, structurées horizontalement, avec des activités autogérées, proposées par les participants eux-mêmes, pour l’échange d’informations, d’expériences et des réflexions ayant eu vue des actions articulés planétairement pour la construction de « l’autre monde possible ». Les organisations qui l’ont réalisé ont constitué un Comité de Facilitation, aussi horizontal, et réalisé des assemblées préparatoires de niveau national et international.

L’objectif de la méthodologie du FSM est fondamentalement celui de créer des conditions pour la reconnaissance mutuelle et le dépassement des préjugés, de la compétition et des méfiances entre les mouvements sociaux, pour faciliter l’identification de convergences et la construction des nouvelles alliances, sans des hégémonies et dans le respect des différences dans les types d’action et dans les stratégies. Le FSM veut être, ainsi, un instrument de construction de l’unité, dans la diversité, face à la tendance à la division qui affaiblit les mouvements et favorise le pouvoir qu’ils affrontent.

Dans cette perspective, le Comité de facilitation du FSM-AN a franchi un pas significatif face aux divisions qui existent dans la lutte anti-nucléaire française. En réunissant des représentants de différentes options dans cette lutte, les membres du Comité ont fait leur travail dans le respect mutuel, sans prétendre que leurs positions respectives 

s’imposent dans le programme du Forum. Ils ont ainsi ouvert la voie à une union plus large avec encore plus de diversité.

Il a été possible, d’autre part, réunir au FSM-AN, de façon explicite et intentionnelle, des militants de deux types de lutte qui se sont historiquement développés séparément : contre le nucléaire civil et contre le nucléaire militaire. Ces luttes ont des évidentes et multiples relations – l’utilisation civile étant née de la militaire et passant á alimenter l’expansion de l’utilisation militaire, et les deux en dépendant du même combustible – et leur articulation permettra à accroître leur respective efficacité. Cela a rendu possible, dans le Forum antinucléaire à Paris, accueillir et célébrer la victoire des organisations impliquées dans la campagne mondiale qui a réussi à construire, à l’ONU, un traité pour l’interdiction totale de la fabrication et l’utilisation des armes nucléaires, adoptée par 122 pays, et obtenir, à cause de cette victoire, le prix Nobel de la paix à 2017.

Le FSM-AN a également établit des rapports plus étroits entre les organisations anti-nucléaires de différents pays d’Europe et des autres régions du monde, en considérant que la lutte anti-nucléaire menée de façon isolé au sein de chaque pays, confronté à un puissant lobby de dimension mondiale, a beaucoup moins de conditions de succès.

Le Forum a eu trois séances plénières – d’ouverture, des témoignages et de clôture – et 34 activités de différents types, sur les plus divers thèmes – y inclus celui des travailleurs du nucléaire – réparties dans trois endroits et ayant beaucoup de participants et la projection de plusieurs films.

À la séance d’ouverture une vidéo a été montrée avec un message de l’ancien premier ministre du Japon Naoto Kan, qui n’a pas pu venir en personne à cause de la convocation d’élections au Japon. Il était le premier ministre au moment de l’accident de Fukushima. Lors de la session plénière des témoignages, la parole a été donnée à des participants de l’Inde, Russie, Japon, Ukraine, Turquie, France, États-Unis et Niger.

Au soir du premier jour il a été projeté un film de fiction et documentaires, «Couvercle du Soleil», du producteur japonais Tamyioshi Tachibana, en première exhibition en France, présentant des détails peu connus des cinq jours après le début de l’accident de Fukushima.

Dans la séance plénière finale une synthèse des discussions dans les différents ateliers a été présentée et les participants du Forum ont été informés de l’intention du Mouvement Ibérique Antinucléaire, qui rassemble des organisations anti-nucléaires d’Espagne et du Portugal, de réaliser, en 2019, à Madrid, un deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire.

En ce qui concerne les activités pendant le Forum, j’ai participé seulement de celles liées à la construction de réseaux antinucléaires internationaux. Dans toutes ces activités il était évident l’intérêt et la nécessité de construire ces réseaux, et dans une d’elles une liste d’échanges et de discussion pour un approfondissement plus tard été créé. Les participants de cette activité programment déjà une rencontre internationale d’été, dans la deuxième semaine du mois d’août 2018, à Narbonne, sud de la France, qui s’articulera avec la réalisation du deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire en Espagne.

Parmi les stratégies discutées dans les ateliers et en séance plénière, il a été souligné l’intérêt de centrer l’attention sur la lutte contre l’extraction de l’uranium, de laquelle dépend tout le reste du cycle nucléaire. Et l’importance de la formation et de l’information, afin que les gens ne soient pas trompés par la politique du mensonge, caractéristique de l’action pro-nucléaire civile et militaire.

Au lendemain de la clôture du Forum, un bon groupe de participants est allé à la ville de Bure, à 300 km de Paris, pour une visite de soutien et de solidarité aux militants antinucléaires qui se battent dans cette ville, sous la répression policière, contre la construction d’un énorme dépôt, « pour l’éternité », de déchets de haute radioactivité des centrales nucléaires françaises.

Quand je finissais la rédaction de cette note, j’ai reçu une invitation à une réunion du Comité de Facilitation, le 25 novembre, pour une évaluation du Forum. Un des points de l’ordre du jour est la « dissolution » du Comité, ce qui s’inscrit exactement dans l’esprit du Forum Social mondial : ne pas transformer les forums en des nouvelles organisations, parallèles à celles qui existent déjà, en compétition avec elles ou, éventuellement, en se bureaucratisant. Je souhaite bien que les membres du Comité présents à cette réunion d’évaluation trouvent une façon créative de rester connectés, pour pouvoir continuer à aider la construction de l’unité entre les mouvements anti-nucléaires, leur prêtant un service essentiel comme celui du FSM-AN.


[1] Le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire-civil et militaire – FSM–AN réalisé en novembre 2017 en France était la troisième d’une série de rencontres et initiatives visant répondre à la nécessité d’internationaliser la lutte anti-nucléaire, question discutée par les brésiliens, japonais et français participants du Forum Social Mondial tenu en Tunisie en mars 2015. Les participants japonais ont décidé alors de réaliser en avril 2016 un Forum anti-nucléaire international à Tokyo. Ce forum a commencé par une visite à Fukushima, avec des représentants de cinq pays de la région qui participaient d’une réunion du Forum Asiatique contre les armes nucléaires. Les participants du Forum se sont ont également intégrés à une marche de 50 000 personnes à Tokyo, contre la réouverture des centrales nucléaires fermées après l’accident de Fukushima. Les participants canadiens se sont alors proposé à réaliser un deuxième Forum similaire lors du Forum Social Mondial de 2016, qui aurait lieu en août à Montréal, Canada. Dans ce forum, qui a eu la participation des mouvements anti-nucléaires nord-américains, Français, japonais, brésiliens et d’organisations des premiers peuples du Canada, une proposition pour la construction d’un réseau mondial anti-nucléaire a été rédigé. Diffusée sur l’internet, elle a été soutenue par 448 personnes et organisations de 47 pays. Des organisations brésiliennes ont alors commencé à construire un site mondial pour appuyer la construction du réseau ((nuclearfreeworld.net) Les participants français du Forum du Canada, à leur tour, en rentrant à leurs pays, ont invité des organisations anti-nucléaires françaises á organiser le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire à Paris, juste avant la réalisation, à Bonn, en Allemagne, de la COP 23.

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Next Monday (6 Nov 2017) , the COP23 Global Climate Conference starts in Bonn, Germany. And the international Don’t Nuke the Climate campaign will be there to stop nuclear power and other false solutions/delusions from corrupting the process.

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The Non-Aligned Movement, representing 120 countries, submitted a draft resolution to the United Nations General Assembly late last week laying out the general mandate and dates for a special United Nations process to advance comprehensive nuclear disarmament – a United Nations High-Level Conference for Nuclear Disarmament.

Forum Social Mondial Anti-Nucléaire 2017 – France

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Voir le programme préliminaire du Forum Social Mondial Anti-Nucléaire 2017 ici!

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Par: Chico Whitaker

Le premier Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire – FSM-AN a été réalisé en France, le pays le plus nucléarisé du monde, par une dizaine d’organisations de la société civile de ce pays [1]. Il a réuni plus de 300 personnes, la plupart français mais aussi de 20 autres pays (les nombres exacts nous seront communiqués prochainement), ouvrant des nouvelles possibilités dans la lutte contre la production et l’utilisation des armes atomiques et contre la production d’électricité par des centrales nucléaires.

Comme un événement thématique intégré au processus du Forum Social mondial, le FSM–AN a suivi la méthodologie adoptée dans ce processus, qui vise à créer des espaces ouverts, structurées horizontalement, avec des activités autogérées, proposées par les participants eux-mêmes, pour l’échange d’informations, d’expériences et des réflexions ayant eu vue des actions articulés planétairement pour la construction de « l’autre monde possible ». Les organisations qui l’ont réalisé ont constitué un Comité de Facilitation, aussi horizontal, et réalisé des assemblées préparatoires de niveau national et international.

L’objectif de la méthodologie du FSM est fondamentalement celui de créer des conditions pour la reconnaissance mutuelle et le dépassement des préjugés, de la compétition et des méfiances entre les mouvements sociaux, pour faciliter l’identification de convergences et la construction des nouvelles alliances, sans des hégémonies et dans le respect des différences dans les types d’action et dans les stratégies. Le FSM veut être, ainsi, un instrument de construction de l’unité, dans la diversité, face à la tendance à la division qui affaiblit les mouvements et favorise le pouvoir qu’ils affrontent.

Dans cette perspective, le Comité de facilitation du FSM-AN a franchi un pas significatif face aux divisions qui existent dans la lutte anti-nucléaire française. En réunissant des représentants de différentes options dans cette lutte, les membres du Comité ont fait leur travail dans le respect mutuel, sans prétendre que leurs positions respectives 

s’imposent dans le programme du Forum. Ils ont ainsi ouvert la voie à une union plus large avec encore plus de diversité.

Il a été possible, d’autre part, réunir au FSM-AN, de façon explicite et intentionnelle, des militants de deux types de lutte qui se sont historiquement développés séparément : contre le nucléaire civil et contre le nucléaire militaire. Ces luttes ont des évidentes et multiples relations – l’utilisation civile étant née de la militaire et passant á alimenter l’expansion de l’utilisation militaire, et les deux en dépendant du même combustible – et leur articulation permettra à accroître leur respective efficacité. Cela a rendu possible, dans le Forum antinucléaire à Paris, accueillir et célébrer la victoire des organisations impliquées dans la campagne mondiale qui a réussi à construire, à l’ONU, un traité pour l’interdiction totale de la fabrication et l’utilisation des armes nucléaires, adoptée par 122 pays, et obtenir, à cause de cette victoire, le prix Nobel de la paix à 2017.

Le FSM-AN a également établit des rapports plus étroits entre les organisations anti-nucléaires de différents pays d’Europe et des autres régions du monde, en considérant que la lutte anti-nucléaire menée de façon isolé au sein de chaque pays, confronté à un puissant lobby de dimension mondiale, a beaucoup moins de conditions de succès.

Le Forum a eu trois séances plénières – d’ouverture, des témoignages et de clôture – et 34 activités de différents types, sur les plus divers thèmes – y inclus celui des travailleurs du nucléaire – réparties dans trois endroits et ayant beaucoup de participants et la projection de plusieurs films.

À la séance d’ouverture une vidéo a été montrée avec un message de l’ancien premier ministre du Japon Naoto Kan, qui n’a pas pu venir en personne à cause de la convocation d’élections au Japon. Il était le premier ministre au moment de l’accident de Fukushima. Lors de la session plénière des témoignages, la parole a été donnée à des participants de l’Inde, Russie, Japon, Ukraine, Turquie, France, États-Unis et Niger.

Au soir du premier jour il a été projeté un film de fiction et documentaires, «Couvercle du Soleil», du producteur japonais Tamyioshi Tachibana, en première exhibition en France, présentant des détails peu connus des cinq jours après le début de l’accident de Fukushima.

Dans la séance plénière finale une synthèse des discussions dans les différents ateliers a été présentée et les participants du Forum ont été informés de l’intention du Mouvement Ibérique Antinucléaire, qui rassemble des organisations anti-nucléaires d’Espagne et du Portugal, de réaliser, en 2019, à Madrid, un deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire.

En ce qui concerne les activités pendant le Forum, j’ai participé seulement de celles liées à la construction de réseaux antinucléaires internationaux. Dans toutes ces activités il était évident l’intérêt et la nécessité de construire ces réseaux, et dans une d’elles une liste d’échanges et de discussion pour un approfondissement plus tard été créé. Les participants de cette activité programment déjà une rencontre internationale d’été, dans la deuxième semaine du mois d’août 2018, à Narbonne, sud de la France, qui s’articulera avec la réalisation du deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire en Espagne.

Parmi les stratégies discutées dans les ateliers et en séance plénière, il a été souligné l’intérêt de centrer l’attention sur la lutte contre l’extraction de l’uranium, de laquelle dépend tout le reste du cycle nucléaire. Et l’importance de la formation et de l’information, afin que les gens ne soient pas trompés par la politique du mensonge, caractéristique de l’action pro-nucléaire civile et militaire.

Au lendemain de la clôture du Forum, un bon groupe de participants est allé à la ville de Bure, à 300 km de Paris, pour une visite de soutien et de solidarité aux militants antinucléaires qui se battent dans cette ville, sous la répression policière, contre la construction d’un énorme dépôt, « pour l’éternité », de déchets de haute radioactivité des centrales nucléaires françaises.

Quand je finissais la rédaction de cette note, j’ai reçu une invitation à une réunion du Comité de Facilitation, le 25 novembre, pour une évaluation du Forum. Un des points de l’ordre du jour est la « dissolution » du Comité, ce qui s’inscrit exactement dans l’esprit du Forum Social mondial : ne pas transformer les forums en des nouvelles organisations, parallèles à celles qui existent déjà, en compétition avec elles ou, éventuellement, en se bureaucratisant. Je souhaite bien que les membres du Comité présents à cette réunion d’évaluation trouvent une façon créative de rester connectés, pour pouvoir continuer à aider la construction de l’unité entre les mouvements anti-nucléaires, leur prêtant un service essentiel comme celui du FSM-AN.


[1] Le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire-civil et militaire – FSM–AN réalisé en novembre 2017 en France était la troisième d’une série de rencontres et initiatives visant répondre à la nécessité d’internationaliser la lutte anti-nucléaire, question discutée par les brésiliens, japonais et français participants du Forum Social Mondial tenu en Tunisie en mars 2015. Les participants japonais ont décidé alors de réaliser en avril 2016 un Forum anti-nucléaire international à Tokyo. Ce forum a commencé par une visite à Fukushima, avec des représentants de cinq pays de la région qui participaient d’une réunion du Forum Asiatique contre les armes nucléaires. Les participants du Forum se sont ont également intégrés à une marche de 50 000 personnes à Tokyo, contre la réouverture des centrales nucléaires fermées après l’accident de Fukushima. Les participants canadiens se sont alors proposé à réaliser un deuxième Forum similaire lors du Forum Social Mondial de 2016, qui aurait lieu en août à Montréal, Canada. Dans ce forum, qui a eu la participation des mouvements anti-nucléaires nord-américains, Français, japonais, brésiliens et d’organisations des premiers peuples du Canada, une proposition pour la construction d’un réseau mondial anti-nucléaire a été rédigé. Diffusée sur l’internet, elle a été soutenue par 448 personnes et organisations de 47 pays. Des organisations brésiliennes ont alors commencé à construire un site mondial pour appuyer la construction du réseau ((nuclearfreeworld.net) Les participants français du Forum du Canada, à leur tour, en rentrant à leurs pays, ont invité des organisations anti-nucléaires françaises á organiser le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire à Paris, juste avant la réalisation, à Bonn, en Allemagne, de la COP 23.

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Par: Chico Whitaker

Le premier Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire – FSM-AN a été réalisé en France, le pays le plus nucléarisé du monde, par une dizaine d’organisations de la société civile de ce pays [1]. Il a réuni plus de 300 personnes, la plupart français mais aussi de 20 autres pays (les nombres exacts nous seront communiqués prochainement), ouvrant des nouvelles possibilités dans la lutte contre la production et l’utilisation des armes atomiques et contre la production d’électricité par des centrales nucléaires.

Comme un événement thématique intégré au processus du Forum Social mondial, le FSM–AN a suivi la méthodologie adoptée dans ce processus, qui vise à créer des espaces ouverts, structurées horizontalement, avec des activités autogérées, proposées par les participants eux-mêmes, pour l’échange d’informations, d’expériences et des réflexions ayant eu vue des actions articulés planétairement pour la construction de « l’autre monde possible ». Les organisations qui l’ont réalisé ont constitué un Comité de Facilitation, aussi horizontal, et réalisé des assemblées préparatoires de niveau national et international.

L’objectif de la méthodologie du FSM est fondamentalement celui de créer des conditions pour la reconnaissance mutuelle et le dépassement des préjugés, de la compétition et des méfiances entre les mouvements sociaux, pour faciliter l’identification de convergences et la construction des nouvelles alliances, sans des hégémonies et dans le respect des différences dans les types d’action et dans les stratégies. Le FSM veut être, ainsi, un instrument de construction de l’unité, dans la diversité, face à la tendance à la division qui affaiblit les mouvements et favorise le pouvoir qu’ils affrontent.

Dans cette perspective, le Comité de facilitation du FSM-AN a franchi un pas significatif face aux divisions qui existent dans la lutte anti-nucléaire française. En réunissant des représentants de différentes options dans cette lutte, les membres du Comité ont fait leur travail dans le respect mutuel, sans prétendre que leurs positions respectives 

s’imposent dans le programme du Forum. Ils ont ainsi ouvert la voie à une union plus large avec encore plus de diversité.

Il a été possible, d’autre part, réunir au FSM-AN, de façon explicite et intentionnelle, des militants de deux types de lutte qui se sont historiquement développés séparément : contre le nucléaire civil et contre le nucléaire militaire. Ces luttes ont des évidentes et multiples relations – l’utilisation civile étant née de la militaire et passant á alimenter l’expansion de l’utilisation militaire, et les deux en dépendant du même combustible – et leur articulation permettra à accroître leur respective efficacité. Cela a rendu possible, dans le Forum antinucléaire à Paris, accueillir et célébrer la victoire des organisations impliquées dans la campagne mondiale qui a réussi à construire, à l’ONU, un traité pour l’interdiction totale de la fabrication et l’utilisation des armes nucléaires, adoptée par 122 pays, et obtenir, à cause de cette victoire, le prix Nobel de la paix à 2017.

Le FSM-AN a également établit des rapports plus étroits entre les organisations anti-nucléaires de différents pays d’Europe et des autres régions du monde, en considérant que la lutte anti-nucléaire menée de façon isolé au sein de chaque pays, confronté à un puissant lobby de dimension mondiale, a beaucoup moins de conditions de succès.

Le Forum a eu trois séances plénières – d’ouverture, des témoignages et de clôture – et 34 activités de différents types, sur les plus divers thèmes – y inclus celui des travailleurs du nucléaire – réparties dans trois endroits et ayant beaucoup de participants et la projection de plusieurs films.

À la séance d’ouverture une vidéo a été montrée avec un message de l’ancien premier ministre du Japon Naoto Kan, qui n’a pas pu venir en personne à cause de la convocation d’élections au Japon. Il était le premier ministre au moment de l’accident de Fukushima. Lors de la session plénière des témoignages, la parole a été donnée à des participants de l’Inde, Russie, Japon, Ukraine, Turquie, France, États-Unis et Niger.

Au soir du premier jour il a été projeté un film de fiction et documentaires, «Couvercle du Soleil», du producteur japonais Tamyioshi Tachibana, en première exhibition en France, présentant des détails peu connus des cinq jours après le début de l’accident de Fukushima.

Dans la séance plénière finale une synthèse des discussions dans les différents ateliers a été présentée et les participants du Forum ont été informés de l’intention du Mouvement Ibérique Antinucléaire, qui rassemble des organisations anti-nucléaires d’Espagne et du Portugal, de réaliser, en 2019, à Madrid, un deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire.

En ce qui concerne les activités pendant le Forum, j’ai participé seulement de celles liées à la construction de réseaux antinucléaires internationaux. Dans toutes ces activités il était évident l’intérêt et la nécessité de construire ces réseaux, et dans une d’elles une liste d’échanges et de discussion pour un approfondissement plus tard été créé. Les participants de cette activité programment déjà une rencontre internationale d’été, dans la deuxième semaine du mois d’août 2018, à Narbonne, sud de la France, qui s’articulera avec la réalisation du deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire en Espagne.

Parmi les stratégies discutées dans les ateliers et en séance plénière, il a été souligné l’intérêt de centrer l’attention sur la lutte contre l’extraction de l’uranium, de laquelle dépend tout le reste du cycle nucléaire. Et l’importance de la formation et de l’information, afin que les gens ne soient pas trompés par la politique du mensonge, caractéristique de l’action pro-nucléaire civile et militaire.

Au lendemain de la clôture du Forum, un bon groupe de participants est allé à la ville de Bure, à 300 km de Paris, pour une visite de soutien et de solidarité aux militants antinucléaires qui se battent dans cette ville, sous la répression policière, contre la construction d’un énorme dépôt, « pour l’éternité », de déchets de haute radioactivité des centrales nucléaires françaises.

Quand je finissais la rédaction de cette note, j’ai reçu une invitation à une réunion du Comité de Facilitation, le 25 novembre, pour une évaluation du Forum. Un des points de l’ordre du jour est la « dissolution » du Comité, ce qui s’inscrit exactement dans l’esprit du Forum Social mondial : ne pas transformer les forums en des nouvelles organisations, parallèles à celles qui existent déjà, en compétition avec elles ou, éventuellement, en se bureaucratisant. Je souhaite bien que les membres du Comité présents à cette réunion d’évaluation trouvent une façon créative de rester connectés, pour pouvoir continuer à aider la construction de l’unité entre les mouvements anti-nucléaires, leur prêtant un service essentiel comme celui du FSM-AN.


[1] Le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire-civil et militaire – FSM–AN réalisé en novembre 2017 en France était la troisième d’une série de rencontres et initiatives visant répondre à la nécessité d’internationaliser la lutte anti-nucléaire, question discutée par les brésiliens, japonais et français participants du Forum Social Mondial tenu en Tunisie en mars 2015. Les participants japonais ont décidé alors de réaliser en avril 2016 un Forum anti-nucléaire international à Tokyo. Ce forum a commencé par une visite à Fukushima, avec des représentants de cinq pays de la région qui participaient d’une réunion du Forum Asiatique contre les armes nucléaires. Les participants du Forum se sont ont également intégrés à une marche de 50 000 personnes à Tokyo, contre la réouverture des centrales nucléaires fermées après l’accident de Fukushima. Les participants canadiens se sont alors proposé à réaliser un deuxième Forum similaire lors du Forum Social Mondial de 2016, qui aurait lieu en août à Montréal, Canada. Dans ce forum, qui a eu la participation des mouvements anti-nucléaires nord-américains, Français, japonais, brésiliens et d’organisations des premiers peuples du Canada, une proposition pour la construction d’un réseau mondial anti-nucléaire a été rédigé. Diffusée sur l’internet, elle a été soutenue par 448 personnes et organisations de 47 pays. Des organisations brésiliennes ont alors commencé à construire un site mondial pour appuyer la construction du réseau ((nuclearfreeworld.net) Les participants français du Forum du Canada, à leur tour, en rentrant à leurs pays, ont invité des organisations anti-nucléaires françaises á organiser le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire à Paris, juste avant la réalisation, à Bonn, en Allemagne, de la COP 23.

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Le Forum a eu trois séances plénières – d’ouverture, des témoignages et de clôture – et 34 activités de différents types, sur les plus divers thèmes – y inclus celui des travailleurs du nucléaire – réparties dans trois endroits et ayant beaucoup de participants et la projection de plusieurs films.

À la séance d’ouverture une vidéo a été montrée avec un message de l’ancien premier ministre du Japon Naoto Kan, qui n’a pas pu venir en personne à cause de la convocation d’élections au Japon. Il était le premier ministre au moment de l’accident de Fukushima. Lors de la session plénière des témoignages, la parole a été donnée à des participants de l’Inde, Russie, Japon, Ukraine, Turquie, France, États-Unis et Niger.

Au soir du premier jour il a été projeté un film de fiction et documentaires, «Couvercle du Soleil», du producteur japonais Tamyioshi Tachibana, en première exhibition en France, présentant des détails peu connus des cinq jours après le début de l’accident de Fukushima.

Dans la séance plénière finale une synthèse des discussions dans les différents ateliers a été présentée et les participants du Forum ont été informés de l’intention du Mouvement Ibérique Antinucléaire, qui rassemble des organisations anti-nucléaires d’Espagne et du Portugal, de réaliser, en 2019, à Madrid, un deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire.

En ce qui concerne les activités pendant le Forum, j’ai participé seulement de celles liées à la construction de réseaux antinucléaires internationaux. Dans toutes ces activités il était évident l’intérêt et la nécessité de construire ces réseaux, et dans une d’elles une liste d’échanges et de discussion pour un approfondissement plus tard été créé. Les participants de cette activité programment déjà une rencontre internationale d’été, dans la deuxième semaine du mois d’août 2018, à Narbonne, sud de la France, qui s’articulera avec la réalisation du deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire en Espagne.

Parmi les stratégies discutées dans les ateliers et en séance plénière, il a été souligné l’intérêt de centrer l’attention sur la lutte contre l’extraction de l’uranium, de laquelle dépend tout le reste du cycle nucléaire. Et l’importance de la formation et de l’information, afin que les gens ne soient pas trompés par la politique du mensonge, caractéristique de l’action pro-nucléaire civile et militaire.

Au lendemain de la clôture du Forum, un bon groupe de participants est allé à la ville de Bure, à 300 km de Paris, pour une visite de soutien et de solidarité aux militants antinucléaires qui se battent dans cette ville, sous la répression policière, contre la construction d’un énorme dépôt, « pour l’éternité », de déchets de haute radioactivité des centrales nucléaires françaises.

Quand je finissais la rédaction de cette note, j’ai reçu une invitation à une réunion du Comité de Facilitation, le 25 novembre, pour une évaluation du Forum. Un des points de l’ordre du jour est la « dissolution » du Comité, ce qui s’inscrit exactement dans l’esprit du Forum Social mondial : ne pas transformer les forums en des nouvelles organisations, parallèles à celles qui existent déjà, en compétition avec elles ou, éventuellement, en se bureaucratisant. Je souhaite bien que les membres du Comité présents à cette réunion d’évaluation trouvent une façon créative de rester connectés, pour pouvoir continuer à aider la construction de l’unité entre les mouvements anti-nucléaires, leur prêtant un service essentiel comme celui du FSM-AN.


[1] Le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire-civil et militaire – FSM–AN réalisé en novembre 2017 en France était la troisième d’une série de rencontres et initiatives visant répondre à la nécessité d’internationaliser la lutte anti-nucléaire, question discutée par les brésiliens, japonais et français participants du Forum Social Mondial tenu en Tunisie en mars 2015. Les participants japonais ont décidé alors de réaliser en avril 2016 un Forum anti-nucléaire international à Tokyo. Ce forum a commencé par une visite à Fukushima, avec des représentants de cinq pays de la région qui participaient d’une réunion du Forum Asiatique contre les armes nucléaires. Les participants du Forum se sont ont également intégrés à une marche de 50 000 personnes à Tokyo, contre la réouverture des centrales nucléaires fermées après l’accident de Fukushima. Les participants canadiens se sont alors proposé à réaliser un deuxième Forum similaire lors du Forum Social Mondial de 2016, qui aurait lieu en août à Montréal, Canada. Dans ce forum, qui a eu la participation des mouvements anti-nucléaires nord-américains, Français, japonais, brésiliens et d’organisations des premiers peuples du Canada, une proposition pour la construction d’un réseau mondial anti-nucléaire a été rédigé. Diffusée sur l’internet, elle a été soutenue par 448 personnes et organisations de 47 pays. Des organisations brésiliennes ont alors commencé à construire un site mondial pour appuyer la construction du réseau ((nuclearfreeworld.net) Les participants français du Forum du Canada, à leur tour, en rentrant à leurs pays, ont invité des organisations anti-nucléaires françaises á organiser le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire à Paris, juste avant la réalisation, à Bonn, en Allemagne, de la COP 23.

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Forum Social Mondial Anti-Nucléaire 2017 – France

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Voir le programme préliminaire du Forum Social Mondial Anti-Nucléaire 2017 ici!

novembre 24, 2017

Note d’information sur le premier Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire, tenue du 2 au 5 novembre 2017 à Paris.

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Par: Chico Whitaker

Le premier Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire – FSM-AN a été réalisé en France, le pays le plus nucléarisé du monde, par une dizaine d’organisations de la société civile de ce pays [1]. Il a réuni plus de 300 personnes, la plupart français mais aussi de 20 autres pays (les nombres exacts nous seront communiqués prochainement), ouvrant des nouvelles possibilités dans la lutte contre la production et l’utilisation des armes atomiques et contre la production d’électricité par des centrales nucléaires.

Comme un événement thématique intégré au processus du Forum Social mondial, le FSM–AN a suivi la méthodologie adoptée dans ce processus, qui vise à créer des espaces ouverts, structurées horizontalement, avec des activités autogérées, proposées par les participants eux-mêmes, pour l’échange d’informations, d’expériences et des réflexions ayant eu vue des actions articulés planétairement pour la construction de « l’autre monde possible ». Les organisations qui l’ont réalisé ont constitué un Comité de Facilitation, aussi horizontal, et réalisé des assemblées préparatoires de niveau national et international.

L’objectif de la méthodologie du FSM est fondamentalement celui de créer des conditions pour la reconnaissance mutuelle et le dépassement des préjugés, de la compétition et des méfiances entre les mouvements sociaux, pour faciliter l’identification de convergences et la construction des nouvelles alliances, sans des hégémonies et dans le respect des différences dans les types d’action et dans les stratégies. Le FSM veut être, ainsi, un instrument de construction de l’unité, dans la diversité, face à la tendance à la division qui affaiblit les mouvements et favorise le pouvoir qu’ils affrontent.

Dans cette perspective, le Comité de facilitation du FSM-AN a franchi un pas significatif face aux divisions qui existent dans la lutte anti-nucléaire française. En réunissant des représentants de différentes options dans cette lutte, les membres du Comité ont fait leur travail dans le respect mutuel, sans prétendre que leurs positions respectives 

s’imposent dans le programme du Forum. Ils ont ainsi ouvert la voie à une union plus large avec encore plus de diversité.

Il a été possible, d’autre part, réunir au FSM-AN, de façon explicite et intentionnelle, des militants de deux types de lutte qui se sont historiquement développés séparément : contre le nucléaire civil et contre le nucléaire militaire. Ces luttes ont des évidentes et multiples relations – l’utilisation civile étant née de la militaire et passant á alimenter l’expansion de l’utilisation militaire, et les deux en dépendant du même combustible – et leur articulation permettra à accroître leur respective efficacité. Cela a rendu possible, dans le Forum antinucléaire à Paris, accueillir et célébrer la victoire des organisations impliquées dans la campagne mondiale qui a réussi à construire, à l’ONU, un traité pour l’interdiction totale de la fabrication et l’utilisation des armes nucléaires, adoptée par 122 pays, et obtenir, à cause de cette victoire, le prix Nobel de la paix à 2017.

Le FSM-AN a également établit des rapports plus étroits entre les organisations anti-nucléaires de différents pays d’Europe et des autres régions du monde, en considérant que la lutte anti-nucléaire menée de façon isolé au sein de chaque pays, confronté à un puissant lobby de dimension mondiale, a beaucoup moins de conditions de succès.

Le Forum a eu trois séances plénières – d’ouverture, des témoignages et de clôture – et 34 activités de différents types, sur les plus divers thèmes – y inclus celui des travailleurs du nucléaire – réparties dans trois endroits et ayant beaucoup de participants et la projection de plusieurs films.

À la séance d’ouverture une vidéo a été montrée avec un message de l’ancien premier ministre du Japon Naoto Kan, qui n’a pas pu venir en personne à cause de la convocation d’élections au Japon. Il était le premier ministre au moment de l’accident de Fukushima. Lors de la session plénière des témoignages, la parole a été donnée à des participants de l’Inde, Russie, Japon, Ukraine, Turquie, France, États-Unis et Niger.

Au soir du premier jour il a été projeté un film de fiction et documentaires, «Couvercle du Soleil», du producteur japonais Tamyioshi Tachibana, en première exhibition en France, présentant des détails peu connus des cinq jours après le début de l’accident de Fukushima.

Dans la séance plénière finale une synthèse des discussions dans les différents ateliers a été présentée et les participants du Forum ont été informés de l’intention du Mouvement Ibérique Antinucléaire, qui rassemble des organisations anti-nucléaires d’Espagne et du Portugal, de réaliser, en 2019, à Madrid, un deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire.

En ce qui concerne les activités pendant le Forum, j’ai participé seulement de celles liées à la construction de réseaux antinucléaires internationaux. Dans toutes ces activités il était évident l’intérêt et la nécessité de construire ces réseaux, et dans une d’elles une liste d’échanges et de discussion pour un approfondissement plus tard été créé. Les participants de cette activité programment déjà une rencontre internationale d’été, dans la deuxième semaine du mois d’août 2018, à Narbonne, sud de la France, qui s’articulera avec la réalisation du deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire en Espagne.

Parmi les stratégies discutées dans les ateliers et en séance plénière, il a été souligné l’intérêt de centrer l’attention sur la lutte contre l’extraction de l’uranium, de laquelle dépend tout le reste du cycle nucléaire. Et l’importance de la formation et de l’information, afin que les gens ne soient pas trompés par la politique du mensonge, caractéristique de l’action pro-nucléaire civile et militaire.

Au lendemain de la clôture du Forum, un bon groupe de participants est allé à la ville de Bure, à 300 km de Paris, pour une visite de soutien et de solidarité aux militants antinucléaires qui se battent dans cette ville, sous la répression policière, contre la construction d’un énorme dépôt, « pour l’éternité », de déchets de haute radioactivité des centrales nucléaires françaises.

Quand je finissais la rédaction de cette note, j’ai reçu une invitation à une réunion du Comité de Facilitation, le 25 novembre, pour une évaluation du Forum. Un des points de l’ordre du jour est la « dissolution » du Comité, ce qui s’inscrit exactement dans l’esprit du Forum Social mondial : ne pas transformer les forums en des nouvelles organisations, parallèles à celles qui existent déjà, en compétition avec elles ou, éventuellement, en se bureaucratisant. Je souhaite bien que les membres du Comité présents à cette réunion d’évaluation trouvent une façon créative de rester connectés, pour pouvoir continuer à aider la construction de l’unité entre les mouvements anti-nucléaires, leur prêtant un service essentiel comme celui du FSM-AN.


[1] Le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire-civil et militaire – FSM–AN réalisé en novembre 2017 en France était la troisième d’une série de rencontres et initiatives visant répondre à la nécessité d’internationaliser la lutte anti-nucléaire, question discutée par les brésiliens, japonais et français participants du Forum Social Mondial tenu en Tunisie en mars 2015. Les participants japonais ont décidé alors de réaliser en avril 2016 un Forum anti-nucléaire international à Tokyo. Ce forum a commencé par une visite à Fukushima, avec des représentants de cinq pays de la région qui participaient d’une réunion du Forum Asiatique contre les armes nucléaires. Les participants du Forum se sont ont également intégrés à une marche de 50 000 personnes à Tokyo, contre la réouverture des centrales nucléaires fermées après l’accident de Fukushima. Les participants canadiens se sont alors proposé à réaliser un deuxième Forum similaire lors du Forum Social Mondial de 2016, qui aurait lieu en août à Montréal, Canada. Dans ce forum, qui a eu la participation des mouvements anti-nucléaires nord-américains, Français, japonais, brésiliens et d’organisations des premiers peuples du Canada, une proposition pour la construction d’un réseau mondial anti-nucléaire a été rédigé. Diffusée sur l’internet, elle a été soutenue par 448 personnes et organisations de 47 pays. Des organisations brésiliennes ont alors commencé à construire un site mondial pour appuyer la construction du réseau ((nuclearfreeworld.net) Les participants français du Forum du Canada, à leur tour, en rentrant à leurs pays, ont invité des organisations anti-nucléaires françaises á organiser le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire à Paris, juste avant la réalisation, à Bonn, en Allemagne, de la COP 23.

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Forum Social Mondial Anti-Nucléaire 2017 – France

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novembre 24, 2017

Nota de informação sobre o primeiro Fórum Social Mundial Antinuclear Civil e Militar, realizado de 2 a 5 de novembro de 2017 em Paris, França.

Ações Concretas

 Por: Chico Whitaker

O primeiro Fórum Social Mundial Antinuclear Civil e Militar – FSM-AN foi realizado na França, pais mais nuclearizado do mundo, por uma dezena de organizações da sociedade civil desse país [1]. Reuniu mais de 300 pessoas, vindas em sua maior parte da própria França mas também de 20 outros países (os números exatos nos serão comunicados brevemente), abrindo novas possibilidades na luta contra a produção e uso de armas atômicas e contra a produção de eletricidade por meio de usinas nucleares.

Como um evento temático integrado ao processo do Fórum Social Mundial, o FSM– AN seguiu a metodologia adotada nesse processo, que visa criar espaços abertos, estruturados horizontalmente, com atividades autogestionadas propostas pelos próprios participantes, para a troca de informações, experiências e reflexões com vistas a ações articuladas planetariamente pela construção do “outro mundo possível”. As organizações que o promoveram constituíram um Comitê de Facilitação, igualmente horizontal, e realizaram assembleias preparatórias de nível nacional e internacional.

O objetivo da metodologia do FSM é fundamentalmente criar condições para o reconhecimento mutuo e para a superação de preconceitos, da competição e da desconfiança entre movimentos sociais, para facilitar a identificação de convergências e a construção de novas alianças, sem hegemonias e no respeito às diferenças nos tipos de ação e nas estratégias. O FSM pretende ser, assim, um instrumento de construção da unidade, na diversidade, frente à tendência à divisão que enfraquece os movimentos e favorece o poder que eles combatem.   

Nessa perspectiva, o Comitê de Facilitação do FSM-AN deu um passo significativo frente às divisões que a luta antinuclear francesa enfrenta. Reunindo representantes de diferentes opções da luta antinuclear, os integrantes do Comitê realizaram seu trabalho no respeito mútuo, sem pretender que suas respectivas posições prevalecessem no programa do Fórum. Abriram assim caminho para uma união mais ampla com ainda maior diversidade.  

Foi possível, por outro lado, reunir no FSM-AN, de forma explicita e intencional, militantes de dois tipos de luta que vem se desenvolvendo historicamente de forma separada: contra o nuclear civil e contra o nuclear militar. Essas lutas têm evidentes e múltiplas relações – o uso civil nascendo do militar e passando a alimentar a expansão do militar, e ambos dependendo do mesmo combustível – e sua articulação permitirá aumentar as respectivas eficácias. Com isso foi possível, no Fórum Antinuclear de Paris, saudar e comemorar a vitória das organizações empenhadas na campanha mundial que conseguiu construir, na ONU, um Tratado pela total interdição da fabricação e uso de armas nucleares, adotado por 122 países, e obter, por essa vitória, o Prêmio Nobel da Paz de 2017.

No FSM-AN se conseguiu também estabelecer relações mais estreitas entre organizações antinucleares de diferentes países da Europa e de outras regiões do mundo, considerando que a luta antinuclear levada de forma isolada dentro de cada país, frente a um poderoso lobby com dimensão mundial, tem muito menos condições de sucesso.

O Fórum comportou a realização de três plenárias – de abertura, de testemunhos e de fechamento – e 34 atividades de diferentes tipos, sobre os mais diversos temas – incluindo-se o dos trabalhadores do nuclear – distribuídas em três locais, sempre concorridas e com a projeção de vários filmes.

Na plenária de abertura foi exibido um vídeo com uma mensagem do ex-Primeiro Ministro do Japão Naoto Kan, impossibilitado de vir pessoalmente por motivo de convocação de eleições no Japão. Ele era o primeiro ministro no momento do acidente de Fukushima. Na plenária de testemunhos foi dada a palavra a participantes vindos da Índia, da Rússia, do Japão, da Ucrânia, da Turquia, da França, dos Estados Unidos e do Niger.

Na noite do primeiro dia foi projetado um filme de ficção e documentários, “A Cúpula do Sol”, do produtor japonês Tamyioshi Tachibana, em primeira exibição na França, com detalhes pouco conhecidos dos cinco dias seguintes ao início do acidente de Fukushima.  

Na plenária final foi apresentada uma síntese das discussões nas diferentes oficinas realizadas, e os participantes do Fórum foram informados da intenção Movimento Ibérico Antinuclear – que reúne organizações da Espanha e de Portugal – de realizar, em 2019, em Madrid, um segundo Fórum Social Mundial Antinuclear Civil e Militar.

Quanto às atividades durante o Fórum, participei somente daquelas vinculadas à construção de redes internacionais antinucleares. Em todas elas ficou evidente o interesse e a necessidade de construir essas redes, e em uma delas se chegou a criar uma lista de intercambio e discussão para um aprofundamento posterior. Participantes dessa atividade já estão programando a realização de um encontro internacional de verão, na segunda semana do mês de agosto de 2018, em Narbonne, sul da França, que se articulará com a realização do segundo Fórum Social Mundial Antinuclear na Espanha.

Entre as estratégias debatidas nas oficinas e nas plenárias, foi ressaltado o interesse em centrar a atenção na luta contra a mineração de urânio, da qual depende todo o restante do ciclo nuclear. E se acentuou a importância da formação e da informação, para que as pessoas não sejam enganadas pela política da mentira que caracteriza a ação pró-nuclear civil e militar.

No dia seguinte ao encerramento do Fórum, um bom grupo de participantes se deslocou até a cidade de Bure, a 300 km de Paris, para uma visita de apoio e solidariedade aos militantes antinucleares que lutam nessa cidade, sob repressão policial, contra a construção de um enorme depósito, “pela eternidade”, de rejeitos de alta radioatividade das usinas nucleares francesas.

Quando eu terminava de redigir este relato, recebi um convite para uma reunião do Comitê de Facilitação do FSM-AN, no dia 25 de novembro, para uma avaliação do Fórum. Um dos itens da pauta proposta é a “dissolução” do Comitê, o que se coaduna exatamente com o espirito do Fórum Social Mundial: não transformar os Fóruns em novas organizações, paralelas àquelas que já existem, competindo com elas ou eventualmente se burocratizando. Oxalá os membros do Comitê encontrem, nessa reunião de avaliação, uma forma criativa de continuarem ligados e articulados entre si, para poderem continuar a ajudar a construção da unidade entre os movimentos antinucleares, prestando a eles um serviço essencial como o do FSM-AN.


[1] O primeiro Fórum Social Mundial Antinuclear Civil e Militar – FSM-NA realizado em novembro de 2017 na França foi o terceiro de uma série de encontros e inciativas visando responder à necessidade de internacionalizar a luta antinuclear, questão discutida por participantes brasileiros, japoneses e franceses do Fórum Social Mundial realizado na Tunísia em março de 2015. Os japoneses presentes decidiram então realizar em abril de 2016 um Fórum antinuclear internacional em Tóquio. O Fórum começou com uma visita a Fukushima, juntamente com representantes de cinco países da região reunidos num encontro do Fórum Asiático contra Armas Nucleares. Os participantes do Fórum participaram também de uma marcha de 50.000 pessoas, em Tóquio, contra a reabertura das usinas nucleares fechadas após o acidente de Fukushima. Participantes canadenses se propuseram então a realizar um segundo Fórum similar durante o Fórum Social Mundial de 2016, que teria lugar em agosto em Montreal, no Canada. Nesse Fórum, que contou com a participação de movimentos antinucleares norte americanos, franceses, japoneses, brasileiros e de organizações dos povos originários do Canada, foi redigida uma proposta de construção de uma rede mundial antinuclear. Divulgada pela internet, ela foi apoiada por 448 pessoas e organizações de 47 países. Organizações brasileiras iniciaram então a construção de um site mundial para apoiar a construção da rede (nuclearfreeworld.net). Os participantes franceses do Fórum do Canadá, por sua vez, ao voltaram ao seu país convidaram organizações antinucleares francesas a realizar o primeiro Fórum Social Mundial Antinuclear em Paris, imediatamente antes da realização, em Bonn, na Alemanha, da COP 23.

 

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Par: Chico Whitaker

Le premier Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire – FSM-AN a été réalisé en France, le pays le plus nucléarisé du monde, par une dizaine d’organisations de la société civile de ce pays [1]. Il a réuni plus de 300 personnes, la plupart français mais aussi de 20 autres pays (les nombres exacts nous seront communiqués prochainement), ouvrant des nouvelles possibilités dans la lutte contre la production et l’utilisation des armes atomiques et contre la production d’électricité par des centrales nucléaires.

Comme un événement thématique intégré au processus du Forum Social mondial, le FSM–AN a suivi la méthodologie adoptée dans ce processus, qui vise à créer des espaces ouverts, structurées horizontalement, avec des activités autogérées, proposées par les participants eux-mêmes, pour l’échange d’informations, d’expériences et des réflexions ayant eu vue des actions articulés planétairement pour la construction de « l’autre monde possible ». Les organisations qui l’ont réalisé ont constitué un Comité de Facilitation, aussi horizontal, et réalisé des assemblées préparatoires de niveau national et international.

L’objectif de la méthodologie du FSM est fondamentalement celui de créer des conditions pour la reconnaissance mutuelle et le dépassement des préjugés, de la compétition et des méfiances entre les mouvements sociaux, pour faciliter l’identification de convergences et la construction des nouvelles alliances, sans des hégémonies et dans le respect des différences dans les types d’action et dans les stratégies. Le FSM veut être, ainsi, un instrument de construction de l’unité, dans la diversité, face à la tendance à la division qui affaiblit les mouvements et favorise le pouvoir qu’ils affrontent.

Dans cette perspective, le Comité de facilitation du FSM-AN a franchi un pas significatif face aux divisions qui existent dans la lutte anti-nucléaire française. En réunissant des représentants de différentes options dans cette lutte, les membres du Comité ont fait leur travail dans le respect mutuel, sans prétendre que leurs positions respectives 

s’imposent dans le programme du Forum. Ils ont ainsi ouvert la voie à une union plus large avec encore plus de diversité.

Il a été possible, d’autre part, réunir au FSM-AN, de façon explicite et intentionnelle, des militants de deux types de lutte qui se sont historiquement développés séparément : contre le nucléaire civil et contre le nucléaire militaire. Ces luttes ont des évidentes et multiples relations – l’utilisation civile étant née de la militaire et passant á alimenter l’expansion de l’utilisation militaire, et les deux en dépendant du même combustible – et leur articulation permettra à accroître leur respective efficacité. Cela a rendu possible, dans le Forum antinucléaire à Paris, accueillir et célébrer la victoire des organisations impliquées dans la campagne mondiale qui a réussi à construire, à l’ONU, un traité pour l’interdiction totale de la fabrication et l’utilisation des armes nucléaires, adoptée par 122 pays, et obtenir, à cause de cette victoire, le prix Nobel de la paix à 2017.

Le FSM-AN a également établit des rapports plus étroits entre les organisations anti-nucléaires de différents pays d’Europe et des autres régions du monde, en considérant que la lutte anti-nucléaire menée de façon isolé au sein de chaque pays, confronté à un puissant lobby de dimension mondiale, a beaucoup moins de conditions de succès.

Le Forum a eu trois séances plénières – d’ouverture, des témoignages et de clôture – et 34 activités de différents types, sur les plus divers thèmes – y inclus celui des travailleurs du nucléaire – réparties dans trois endroits et ayant beaucoup de participants et la projection de plusieurs films.

À la séance d’ouverture une vidéo a été montrée avec un message de l’ancien premier ministre du Japon Naoto Kan, qui n’a pas pu venir en personne à cause de la convocation d’élections au Japon. Il était le premier ministre au moment de l’accident de Fukushima. Lors de la session plénière des témoignages, la parole a été donnée à des participants de l’Inde, Russie, Japon, Ukraine, Turquie, France, États-Unis et Niger.

Au soir du premier jour il a été projeté un film de fiction et documentaires, «Couvercle du Soleil», du producteur japonais Tamyioshi Tachibana, en première exhibition en France, présentant des détails peu connus des cinq jours après le début de l’accident de Fukushima.

Dans la séance plénière finale une synthèse des discussions dans les différents ateliers a été présentée et les participants du Forum ont été informés de l’intention du Mouvement Ibérique Antinucléaire, qui rassemble des organisations anti-nucléaires d’Espagne et du Portugal, de réaliser, en 2019, à Madrid, un deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire.

En ce qui concerne les activités pendant le Forum, j’ai participé seulement de celles liées à la construction de réseaux antinucléaires internationaux. Dans toutes ces activités il était évident l’intérêt et la nécessité de construire ces réseaux, et dans une d’elles une liste d’échanges et de discussion pour un approfondissement plus tard été créé. Les participants de cette activité programment déjà une rencontre internationale d’été, dans la deuxième semaine du mois d’août 2018, à Narbonne, sud de la France, qui s’articulera avec la réalisation du deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire en Espagne.

Parmi les stratégies discutées dans les ateliers et en séance plénière, il a été souligné l’intérêt de centrer l’attention sur la lutte contre l’extraction de l’uranium, de laquelle dépend tout le reste du cycle nucléaire. Et l’importance de la formation et de l’information, afin que les gens ne soient pas trompés par la politique du mensonge, caractéristique de l’action pro-nucléaire civile et militaire.

Au lendemain de la clôture du Forum, un bon groupe de participants est allé à la ville de Bure, à 300 km de Paris, pour une visite de soutien et de solidarité aux militants antinucléaires qui se battent dans cette ville, sous la répression policière, contre la construction d’un énorme dépôt, « pour l’éternité », de déchets de haute radioactivité des centrales nucléaires françaises.

Quand je finissais la rédaction de cette note, j’ai reçu une invitation à une réunion du Comité de Facilitation, le 25 novembre, pour une évaluation du Forum. Un des points de l’ordre du jour est la « dissolution » du Comité, ce qui s’inscrit exactement dans l’esprit du Forum Social mondial : ne pas transformer les forums en des nouvelles organisations, parallèles à celles qui existent déjà, en compétition avec elles ou, éventuellement, en se bureaucratisant. Je souhaite bien que les membres du Comité présents à cette réunion d’évaluation trouvent une façon créative de rester connectés, pour pouvoir continuer à aider la construction de l’unité entre les mouvements anti-nucléaires, leur prêtant un service essentiel comme celui du FSM-AN.


[1] Le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire-civil et militaire – FSM–AN réalisé en novembre 2017 en France était la troisième d’une série de rencontres et initiatives visant répondre à la nécessité d’internationaliser la lutte anti-nucléaire, question discutée par les brésiliens, japonais et français participants du Forum Social Mondial tenu en Tunisie en mars 2015. Les participants japonais ont décidé alors de réaliser en avril 2016 un Forum anti-nucléaire international à Tokyo. Ce forum a commencé par une visite à Fukushima, avec des représentants de cinq pays de la région qui participaient d’une réunion du Forum Asiatique contre les armes nucléaires. Les participants du Forum se sont ont également intégrés à une marche de 50 000 personnes à Tokyo, contre la réouverture des centrales nucléaires fermées après l’accident de Fukushima. Les participants canadiens se sont alors proposé à réaliser un deuxième Forum similaire lors du Forum Social Mondial de 2016, qui aurait lieu en août à Montréal, Canada. Dans ce forum, qui a eu la participation des mouvements anti-nucléaires nord-américains, Français, japonais, brésiliens et d’organisations des premiers peuples du Canada, une proposition pour la construction d’un réseau mondial anti-nucléaire a été rédigé. Diffusée sur l’internet, elle a été soutenue par 448 personnes et organisations de 47 pays. Des organisations brésiliennes ont alors commencé à construire un site mondial pour appuyer la construction du réseau ((nuclearfreeworld.net) Les participants français du Forum du Canada, à leur tour, en rentrant à leurs pays, ont invité des organisations anti-nucléaires françaises á organiser le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire à Paris, juste avant la réalisation, à Bonn, en Allemagne, de la COP 23.

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Forum Social Mondial Anti-Nucléaire 2017 – France

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Forum Social Mondial Anti-Nucléaire 2017 – France

Voir le programme préliminaire du Forum Social Mondial Anti-Nucléaire 2017 ici!

novembre 24, 2017

Note d’information sur le premier Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire, tenue du 2 au 5 novembre 2017 à Paris.

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Par: Chico Whitaker

Le premier Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire – FSM-AN a été réalisé en France, le pays le plus nucléarisé du monde, par une dizaine d’organisations de la société civile de ce pays [1]. Il a réuni plus de 300 personnes, la plupart français mais aussi de 20 autres pays (les nombres exacts nous seront communiqués prochainement), ouvrant des nouvelles possibilités dans la lutte contre la production et l’utilisation des armes atomiques et contre la production d’électricité par des centrales nucléaires.

Comme un événement thématique intégré au processus du Forum Social mondial, le FSM–AN a suivi la méthodologie adoptée dans ce processus, qui vise à créer des espaces ouverts, structurées horizontalement, avec des activités autogérées, proposées par les participants eux-mêmes, pour l’échange d’informations, d’expériences et des réflexions ayant eu vue des actions articulés planétairement pour la construction de « l’autre monde possible ». Les organisations qui l’ont réalisé ont constitué un Comité de Facilitation, aussi horizontal, et réalisé des assemblées préparatoires de niveau national et international.

L’objectif de la méthodologie du FSM est fondamentalement celui de créer des conditions pour la reconnaissance mutuelle et le dépassement des préjugés, de la compétition et des méfiances entre les mouvements sociaux, pour faciliter l’identification de convergences et la construction des nouvelles alliances, sans des hégémonies et dans le respect des différences dans les types d’action et dans les stratégies. Le FSM veut être, ainsi, un instrument de construction de l’unité, dans la diversité, face à la tendance à la division qui affaiblit les mouvements et favorise le pouvoir qu’ils affrontent.

Dans cette perspective, le Comité de facilitation du FSM-AN a franchi un pas significatif face aux divisions qui existent dans la lutte anti-nucléaire française. En réunissant des représentants de différentes options dans cette lutte, les membres du Comité ont fait leur travail dans le respect mutuel, sans prétendre que leurs positions respectives 

s’imposent dans le programme du Forum. Ils ont ainsi ouvert la voie à une union plus large avec encore plus de diversité.

Il a été possible, d’autre part, réunir au FSM-AN, de façon explicite et intentionnelle, des militants de deux types de lutte qui se sont historiquement développés séparément : contre le nucléaire civil et contre le nucléaire militaire. Ces luttes ont des évidentes et multiples relations – l’utilisation civile étant née de la militaire et passant á alimenter l’expansion de l’utilisation militaire, et les deux en dépendant du même combustible – et leur articulation permettra à accroître leur respective efficacité. Cela a rendu possible, dans le Forum antinucléaire à Paris, accueillir et célébrer la victoire des organisations impliquées dans la campagne mondiale qui a réussi à construire, à l’ONU, un traité pour l’interdiction totale de la fabrication et l’utilisation des armes nucléaires, adoptée par 122 pays, et obtenir, à cause de cette victoire, le prix Nobel de la paix à 2017.

Le FSM-AN a également établit des rapports plus étroits entre les organisations anti-nucléaires de différents pays d’Europe et des autres régions du monde, en considérant que la lutte anti-nucléaire menée de façon isolé au sein de chaque pays, confronté à un puissant lobby de dimension mondiale, a beaucoup moins de conditions de succès.

Le Forum a eu trois séances plénières – d’ouverture, des témoignages et de clôture – et 34 activités de différents types, sur les plus divers thèmes – y inclus celui des travailleurs du nucléaire – réparties dans trois endroits et ayant beaucoup de participants et la projection de plusieurs films.

À la séance d’ouverture une vidéo a été montrée avec un message de l’ancien premier ministre du Japon Naoto Kan, qui n’a pas pu venir en personne à cause de la convocation d’élections au Japon. Il était le premier ministre au moment de l’accident de Fukushima. Lors de la session plénière des témoignages, la parole a été donnée à des participants de l’Inde, Russie, Japon, Ukraine, Turquie, France, États-Unis et Niger.

Au soir du premier jour il a été projeté un film de fiction et documentaires, «Couvercle du Soleil», du producteur japonais Tamyioshi Tachibana, en première exhibition en France, présentant des détails peu connus des cinq jours après le début de l’accident de Fukushima.

Dans la séance plénière finale une synthèse des discussions dans les différents ateliers a été présentée et les participants du Forum ont été informés de l’intention du Mouvement Ibérique Antinucléaire, qui rassemble des organisations anti-nucléaires d’Espagne et du Portugal, de réaliser, en 2019, à Madrid, un deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire Civil et Militaire.

En ce qui concerne les activités pendant le Forum, j’ai participé seulement de celles liées à la construction de réseaux antinucléaires internationaux. Dans toutes ces activités il était évident l’intérêt et la nécessité de construire ces réseaux, et dans une d’elles une liste d’échanges et de discussion pour un approfondissement plus tard été créé. Les participants de cette activité programment déjà une rencontre internationale d’été, dans la deuxième semaine du mois d’août 2018, à Narbonne, sud de la France, qui s’articulera avec la réalisation du deuxième Forum Social Mondial Antinucléaire en Espagne.

Parmi les stratégies discutées dans les ateliers et en séance plénière, il a été souligné l’intérêt de centrer l’attention sur la lutte contre l’extraction de l’uranium, de laquelle dépend tout le reste du cycle nucléaire. Et l’importance de la formation et de l’information, afin que les gens ne soient pas trompés par la politique du mensonge, caractéristique de l’action pro-nucléaire civile et militaire.

Au lendemain de la clôture du Forum, un bon groupe de participants est allé à la ville de Bure, à 300 km de Paris, pour une visite de soutien et de solidarité aux militants antinucléaires qui se battent dans cette ville, sous la répression policière, contre la construction d’un énorme dépôt, « pour l’éternité », de déchets de haute radioactivité des centrales nucléaires françaises.

Quand je finissais la rédaction de cette note, j’ai reçu une invitation à une réunion du Comité de Facilitation, le 25 novembre, pour une évaluation du Forum. Un des points de l’ordre du jour est la « dissolution » du Comité, ce qui s’inscrit exactement dans l’esprit du Forum Social mondial : ne pas transformer les forums en des nouvelles organisations, parallèles à celles qui existent déjà, en compétition avec elles ou, éventuellement, en se bureaucratisant. Je souhaite bien que les membres du Comité présents à cette réunion d’évaluation trouvent une façon créative de rester connectés, pour pouvoir continuer à aider la construction de l’unité entre les mouvements anti-nucléaires, leur prêtant un service essentiel comme celui du FSM-AN.


[1] Le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire-civil et militaire – FSM–AN réalisé en novembre 2017 en France était la troisième d’une série de rencontres et initiatives visant répondre à la nécessité d’internationaliser la lutte anti-nucléaire, question discutée par les brésiliens, japonais et français participants du Forum Social Mondial tenu en Tunisie en mars 2015. Les participants japonais ont décidé alors de réaliser en avril 2016 un Forum anti-nucléaire international à Tokyo. Ce forum a commencé par une visite à Fukushima, avec des représentants de cinq pays de la région qui participaient d’une réunion du Forum Asiatique contre les armes nucléaires. Les participants du Forum se sont ont également intégrés à une marche de 50 000 personnes à Tokyo, contre la réouverture des centrales nucléaires fermées après l’accident de Fukushima. Les participants canadiens se sont alors proposé à réaliser un deuxième Forum similaire lors du Forum Social Mondial de 2016, qui aurait lieu en août à Montréal, Canada. Dans ce forum, qui a eu la participation des mouvements anti-nucléaires nord-américains, Français, japonais, brésiliens et d’organisations des premiers peuples du Canada, une proposition pour la construction d’un réseau mondial anti-nucléaire a été rédigé. Diffusée sur l’internet, elle a été soutenue par 448 personnes et organisations de 47 pays. Des organisations brésiliennes ont alors commencé à construire un site mondial pour appuyer la construction du réseau ((nuclearfreeworld.net) Les participants français du Forum du Canada, à leur tour, en rentrant à leurs pays, ont invité des organisations anti-nucléaires françaises á organiser le premier Forum Social Mondial anti-nucléaire à Paris, juste avant la réalisation, à Bonn, en Allemagne, de la COP 23.

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